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Synopsis
Les
trois frontières de Bayan-Töröö
[film documentaire]
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Lieu
de tournage : Altaï mongol, région du Gov-Altaï, Mongolie
Date de tournage : mai et juin 2002
Format de tournage : mini DV
Ce
film a été montré:
Au festival "Ethnologie
et Cinéma", Grenoble 2004
Au festival "Regards
Comparés Mongols", Musée de l'Homme, Paris
2005 |
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160
km de piste de montagne pour accéder à la ferme depuis la capitale
de la région, impossible de transporter les fruits récoltés par cette
voie là ! |
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Sur
la route un éleveur nous fait découvrir les pétroglyphes gravés dans
le rocher qui surplombe son campement. |
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L'alcool
aidant, les langues se délient... |
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Le
grand père, initiateur du rachat du kolkhoze il y a 10 ans, ingénieur
hydraulicien
"C’est
un grand barrage qui unit les deux montagnes. Ce barrage contient
3 millions de mètres cubes d’eau. Avec cette eau, on a projeté d’irriguer
plus de 400 hectares de terre. C’est un grand et beau système d’irrigation.
Depuis sa construction, ce barrage n’a fonctionné qu’un ou deux
ans. Le fonctionnement a été arrêté à cause du déficit des finances,
et l’ouverture du marché. " |
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La
montagne mère veille sur les 200 hectares de cultures restantes. |
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Les
sources naturelles qui alimentent le verger en contrebas, un terrain
de jeu paradisiaque pour les enfants ! |
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Un
ouvrier agricole employé de l'ancien kolkhoze, chargé de l'irrigation.
"Une
dizaine d’années… Ca fait longtemps… Je travaillais comme manœuvre
… Depuis pas mal de temps…" |
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Chez
un éleveur qui a subi de lourdes pertes de bétail au printemps.
"On
espérait supporter le froid. C’était la cinquième neuvaine ? Oui,
c’était à la fin de la cinquième neuvaine ! On espérait que le froid
allait passer, mais on s’est trompé. Quand on a atteint la plaine,
les bêtes poussaient des cris et la neige était haute comme ça.
Les bêtes ne voulaient pas avancer. [...] Et à partir de ce moment
les bêtes n’ont cessées de mourir. Qu’est ce que je peux dire. Ce
n’est pas la peine de répéter nos ennuis. Et qu’est ce que vous
en pensez ?" |
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Une
fillette assiste, muette, à la "collecte du cachemire" par
les propriétaires des chèvres. |
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Bold
dans le camion, professeur d'histoire de l'art en ville, sa mère
lui a cédé une grande part des actions de l'ancien kolkhoze
qu'elle a acheté. Il visite l'exploitation pour essayer de redresser
l'affaire.
"Ce
qui est très difficile, c’est de savoir comment parler avec les
éleveurs. Aujourd’hui, on va envoyer notre trésorier et faire exiger
aux éleveurs de donner la quantité de cachemire en fonction de ce
que l'on attend. Il est nécessaire que nous ayons une politique
sur ce sujet. Si l’éleveur n’a pas eu de bêtes mortes [pendant le
dzud], comment le récompenser ? Si l’éleveur a perdu du bétail,
comment exiger un dédommagement de sa part ? " |
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Un
agriculteur indépendant qui exploite 30 hectares de terre au pied
d'Edj Uul
"Si
les produits sont de bonne qualité, c’est facile de trouver un marché.
Il faut fabriquer des produits qui conviennent aux acheteurs. C’est
ce que je pense. La farine doit bien absorber l’eau, les légumes
ne doivent pas contenir de vers. Ils doivent convenir aux normes
sanitaires. Je pense que de cette façon, la clientèle viendra
d’elle même à nous. Les produits se vendront d’eux-mêmes." |
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